Il exerce ce métier depuis plus de 15 ans. Léonard Adolf est maquettiste prototypiste. Chez En terme d’image, il réalise des dessins industriels à partir desquels les PLV seront réalisées après une découpe des éléments au laser.
Des challenges motivants
Diplômé d’un BTS en architecture d’intérieur, Léonard procède à une lecture minutieuse des plans transmis par les clients. « Avant toute chose, je les simplifie en éliminant tout ce qui est inutile à la conception des supports. Ensuite, j’utilise CorelDRAW®, un logiciel de dessin vectoriel », explique celui qui maitrise également AutoCAD®.
Après avoir exercé son métier de façon indépendante pendant un temps, Léonard a rejoint En terme d’image il y a 4 ans. « Ce qui est motivant ici c’est la diversité des projets. Chaque semaine, les clients nous confient différentes missions. Nous avons des délais souvent courts et de nombreux chalenges que nous ne craignons pas de relever ». Et d’ajouter : « Nous travaillons principalement pour des enseignes de prestige et c’est très gratifiant et exigeant. Cela mobilise nos exigences personnelles ».
De l’importance de gagner du temps
Pour exercer son métier, pour Léonard cela ne fait aucun doute : « il faut être bon en géométrie car il y a beaucoup de calculs d’angles et de rotations ».
La capacité à se projeter dans l’espace avant la réalisation de la PLV est une compétence qui n’est pas donnée à tout le monde. « Une vision en 3D des volumes est indispensable », mais pas uniquement. Le gain de temps, notamment à la fabrication, est une quête constante au sein de l’entreprise. « Nous travaillons sans cesse à l’amélioration des process afin d’y contribuer car les délais sont très courts et nous nous devons de les respecter ».
La solidité est gage de fiabilité
Pour satisfaire le client, Léonard accorde une importance particulière à la finition qui « se doit d’être toujours impeccable ». Le moindre petit défaut justifie de tout recommencer pour répondre aux exigences. « La solidité est essentielle car il y a beaucoup de manipulations en magasin. Je tiens compte de la position dans laquelle sera installée la PLV (posée à plat, verticalement contre un mur…). Tous ces détails doivent être pris en compte ».
Le travail de Léonard ne se limite pas à la conception des PLV. « Un maquettiste junior nous a rejoints récemment. Avec mon expérience, j’essaie de lui transmettre mes connaissances et compétences. Je le coache quand c’est nécessaire », précise le professionnel pour qui le devoir de transmission fait partie du métier à part entière.